jeudi 31 mars 2011

Quelques retours sur le recueil "Processionnaires"

Le recueil Processionnaires est arrivé à la troisième place au Prix Troubadour 2010 organisé par la revue de poésie Friches après avoir été deuxième au Prix de la Vocation Marcel Bleustein Blanchet 2009. Des extraits ont été publiés dans le numéro 105 de Friches (septembre 2010).

Voici quelques retours de poètes sur ce recueil :

  • « J’ai lu Processionnaires avec plaisir et émotion. Plaisir parce que j’y vois comme dans chacun de tes recueils la confirmation d’un talent qui, dès tes premiers vers, ne m’avait pas échappé. Émotion parce que cette espèce de danse macabre où des monstres sont les tragiques caricatures des hommes (si ce n’est le contraire) ne peut que nous atteindre de plein fouet. Bravo pour cette réussite. » (Serge Wellens)
  • « Avec le manuscrit Processionnaires, j’ai le sentiment que vous êtes allé encore plus loin dans ce que je considère comme le vrai sens de la poésie. Vous êtes toujours dans la concision, mais les poèmes brefs s’intègrent dans une structure d’ensemble, qui introduit une forme de narration. Drame en cinq actes d’ailleurs, comme il se doit. » (Jean Joubert)
  • « J'ai lu Processionnaires, apprécié comme toujours l'unité et la composition de l'ensemble qui m'a rappelé le Charnier de Guillevic. Un charnier végétal et animal ? On frôle pourtant l'anthropomorphisme, quand vous prêtez aux pins et aux chenilles des verbes qui les rattachent à l'espèce humaine : s'étonner, savoir, etc. Mais n'est-ce pas une façon de dire que végétaux et insectes racontent notre histoire ? » (François Huglo)

Processionnaires (éditions Sac à mots, 2011)


Vient de paraître aux éditions Sac à mots (dirigés par Jean Marie Gilory) mon dernier recueil de poèmes "Processionnaires" qui a pour thème principal les chenilles du même nom. Je laisse à Gilles Lades le soin de présenter l'ouvrage :





"Dans Processionnaires, les chenilles sont plus qu'une métaphore, elles sont l'objet focalisé, presque subliminal, qui sert d'axe de réflexion et d'imaginaire. Elles sont suffisamment communes, et connues de tout un chacun, pour qu'elles soient un objet d'évidence et de mystère.

Ce recueil de poèmes associe l'humour, tout un univers historique (les poilus), des réalités rugueuses ("la chaussure déterminée de la mort"), des allusions érotiques, le mystère de l'évolution humaine ("reliques de la première main", "rappellent à la peau / sa première naissance") et une sorte de cruauté radicale ("étrangler le pin").

C'est la juxtaposition comme aléatoire de ces coups de sonde qui donne son efficacité au texte.
On devine la tension entre l'observation ("Il reste sur le bois / leur empreinte") et la dimension visionnaire.

Je crois qu'un des mérites de ce recueil est de capter l'esprit du lecteur au détour d'un mot : "monstres" à propos des chenilles, "saveur ordinaire" pour un "massacre de masse", ...

"l’histoire d’un peuple

qui en silence

ressuscite"."


Gilles Lades

Lecture-concert à Poitiers (26 mars 2011)

Le samedi 26 mars 2011, à 11h, j'ai participé à un apéritif poétique au café la Serrurerie autour d'une petite trentaine de personne. J'ai lu des poèmes tirés des recueils "Processionnaires (venant de paraître aux éditions Sac à mots) et "L'arche de ses os". J'étais accompagné par le violoncelliste Sébastien Hurtaud qui a joué la première suite de Benjamin Britten. Ce temps s'est terminé par une discussion avec le public. Nous étions invité dans le cadre du festival Voix Publiques.

Voici une photographie tirée de l'article paru dans la Nouvelle République du 28/03/2011 (photographie de Dominique Bordier).

mercredi 16 mars 2011

"Bouchée à la ruine" (Le Cadran Ligné, 2011)


Mon dernier ouvrage "Bouchée à la ruine" vient de paraître aux Editions le Cadran Ligné (dirigé par Laurent Albarracin, Le Mayne, 19700 Saint-Clément).

C'est le vingt-septième titre de cette collection de livres d'un seul poème, tirés à 150 exemplaires sur papier vergé.

Vous y trouverez donc un poème inédit de seulement dix vers. Le but est de donner une place au poème pour lui-même sans forcément qu'il soit intégrer dans un recueil. Une collection à découvrir !